L’Université de Mwaro a eu une évaluation externe de la CNES. Une délégation de la Commission Nationale pour l’Enseignement Supérieur (CNES) a visité l’Université de Mwaro, en date du 23 Août 2018. Elle était conduite par le Professeur Joseph NDAYISABA, avec comme autres membres de l’équipe Professeur Gérard NKUNZIMANA (qui représente les universités privées au sein de la CNES), Dr NYANDWI, Professeur et Vice- Doyen de la Faculté de Médecine, le Vice-Recteur de l’Université Espoir d’Afrique et Monsieur Venant NYOBEWE de la CNES. L’objet de cette visite était une évaluation externe de notre institution. Celle-ci concerne tous les aspects de la vie de l’Université (académique, organisationnel, socioculturel, financier et partenariat, etc.). La commission a rencontré séparément les administratifs, les enseignants et les étudiants. Après la visite du tout le campus, les membres de cette commission nous ont dit être satisfaits et que l’Université de Mwaro a tout ce qu’il faut pour fonctionner. Par rapport à cette visite, nous avons espoir que les filières qui étaient en attente d’agrément il y a près de quatre ans le seront enfin, bien sûr une fois que leur rapport sera sorti. Il s’agit des filières de Santé Animale, de Foresterie- Environnement ainsi que les cycles courts de Développement Communautaire et de Comptabilité- Gestion dont la demande est récente.
L’assemblée générale a finalement eu lieu ce 16 Septembre 2018. Cette fois-ci, une trentaine de membres s’était présentée. Les points à traiter sont restés les mêmes. Par rapport aux informations concernant la situation financière de l’Université et celle de la Clinique Universitaire, les membres de l’assemblée générale ont proposé que le Conseil d’Administration s’en saisisse et prenne des mesures drastiques pour redresser la situation. Ils ont mis un accent sur l’urgence de ces dossiers. Ils ont ainsi proposé qu’une autre réunion d’Assemblée Générale ait lieu d’ici un mois pour prendre connaissance des décisions qui auront été prises. Une idée a été lancée d’ouvrir un campus à Bujumbura pour avoir des effectifs qui peuvent financer ne fut-ce que les dépenses en rapport avec les enseignements. La suggestion n’a pas beaucoup été discutée mais il a été convenu de la mûrir si la situation de l’Université l’exige comme telle. A côté de cela, les statuts de l’Université ont été adoptés ainsi que le plan d’action 2018-2022.